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  • Hancock

    A défaut d’être le premier super héros noir de l’Histoire, puisqu’il ne faut pas oublier Frozone apparu dans « Les indestructibles », Hancock est assurément le seul qui se bourre la gueule. Le mépris que lui voue les habitants de Miami à sans aucun doute pour origine son comportement des plus je-m’en-foutiste quant aux dégâts causés par ses interventions. Un jour comme un autre il sauve d’une mort certaine un doux rêveur spécialiste en relations publiques qui décide, en guise de remerciement, de rehausser l’estime de la population envers ce super-héros des plus caractériels. Ça se passe plutôt bien jusqu’à un moment assez romantique où l’action est chamboulée d’une façon franchement imprévisible. Hancock doit alors faire face à l’essence même de son être et ce n’est pas évident.
    Cette histoire de super héros atypique par bien des aspects s’appuie évidement sur le charisme de Will Smith qui joue ici un personnage un peu différent de ceux auxquels il est habitué mais il lui donne vie d’une façon persuasive. Les effets spéciaux assez logiquement omniprésent mais ne servent qu’à mettre en image les capacités hors du commun du personnage central. La musique d’ambiance est calée sur l’action et donne à la mise en scène un dynamisme qui ne manque pas de mordant.
    Pour ce qui est de l’esthétique je vous invite à prêter attention au costume qui par sa coupe et ses ornements m’évoque immanquablement celui de Jean Grey alias Phénix dans la fresque X-Men. Je tiens aussi à vous communiquer le fait que je trouve l’affiche extrêmement bien faite.

    Hancock.jpg

    Il est sûr qu’il sera plus facile de s’en procurer un exemplaire de celle ci que du bonnet ou des lunettes que porte le héros.
    J’espère que si une suite voit le jour elle gardera ce qui fait de ce film un agréable moment si l’on exclut les très courts instants où cela se transforme en panneau de pub géant. C’est toutefois probablement un mal pour un bien. Peut être que nombreux sont ceux qui comme moi se demande pourquoi Hancock adore les aigles.
    Ainsi sous une apparence de film de super héros de facture relativement classique on découvre une œuvre originale qui, à contre courant de la tendance du moment, ne donne pas à voir qu’une opposition entre un gentil et un méchant mais aborde aussi sous un angle inédit les thématiques classiques du devoir, de la rédemption et du sacrifice.

  • Ah ! le Libéralisme !!

    En conséquence directe de la crise des subprimes les organismes de Crédit connus sous les noms de Freddy Mac et Fannie Mae viennent, par décision du gouvernement de l'état fédéral états-unien d'Amérique, d'être mise sous la tutelle de leur autorité de régulation, la Federal Housing Finance Agency (FHFA), qui assurera leur gestion dans l'immédiat.
    Comme quoi l'auto-régulation du marché économique ça va bien pendant un moment et puis quand ça commence à ne plus aller alors là subitement on se dit que ya que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
    Ceux qui connaissent l'histoire savent qu'un jeudi noir de 1929 à lui aussi vu le marché péter les plombs, ceux qui en plus connaissent Tryo savent que ses membres ont dit à qui veut l'entendre :
    "J'ai j'ai une mauvaise nouvelleTryo%20-%20Grain%20de%20sable.jpg?psid=1
    Votre boursicotage tient avec des ficelles
    Et quand ca va casser
    On va être là pour regarder
    Votre gueule s'écraser
    D'un trait sur le pavé"

     

     

     

     

     

    Crédits de l'extrait cité : Nom du titre : G8, Interprété par : Tryo, Contenu dans l'album : Grain de sable, Année : 2003, Label : Yelen

    Ce qui est dommage c'est que quand le marché pète les plombs c'est le petit peuple qui prend les morceaux dans la tronche.

  • Kung-Fu Panda

    Le phénomène panda-normal est arrivé en avant-avant-première ce lundi à Villeneuve alors que sa sortie nationale est pour dans deux jours. Profitant de cet évènement et du fait que la place ne coute que 5,5 € je suis donc allé voir cette nouvelle production Dreamworks avec Etienne et Corentin.
    Je vous en ai déjà parlé dès le début de l’année mais pour ceux qui ne m’aurais pas lu à ce moment voici un résumé succinct du synopsis : Po, un panda grassouillet est désigné comme étant le guerrier qui doit sauver son peuple. On fait difficilement plus court pas vrai ?
    Sans que cela ne vous gâche le suspense je peux quand même vous avouer que Po est fan de kung-fu et admirent ceux que l’on surnomme les Cinq Cyclones : Tigresse, Mante, Singe, Vipère et Grue. Tous formés à cet exigeant art martial par l’intransigeant Maitre Shifu. Un jour qui ressemble à tout les autres Po fait le service dans le restaurant de nouilles de son père mais une nouvelle suscite l’intérêt général et peut être celui de Po plus que des autres habitants du village. C’est en effet ce jour là qu’un des Cyclone doit être désigné comme étant le Guerrier-Dragon destiné à protéger son peuple du terrible Taï Lung qui ne va pas tarder à s’échapper de prison selon la vision du très vénérable maitre Oogway. Le hasard ou le destin, c’est selon, voudra que ce soit Po qui soit désigné plutôt malgré lui. Pour vous c’est à ce moment là que vos zygomatiques commencent à sérieusement s’échauffer car les scènes qui suivent sont, peut être encore plus que celles qui précèdent, l’occasion de rire franchement de part le comique de l’action, de la situation ou des mots. Suite a cette désignation qui laisse sceptique Maitre Shifu commence sa difficile tache de rendre vraie une vision qui lui semble, et on peut le comprendre, mal interprétée. Le maitre va toutefois assez vite cerner la personnalité de son élève pour adapter ses leçons en conséquence et le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas vraiment de cette façon que l’on imagine que s’apprend le kung-fu.
    Fort de ses personnages hauts en couleurs, de ses paysages à couper le souffle, de ses effets spéciaux incroyablement frappants (ce qui est peu de le dire pour un tel film) même s’ils dotent les combattants d’aptitudes physique qui ferait baver d’envie le plus aguerrie des Jedis, d’une musique d’ambiance des plus réussie, d’une esthétique léchée le tout emprunt d’une senteur et de thématiques typiquement orientales, ce cru 2009 de Dreamworks se pose sans conteste comme la nouvelle référence du film d’animation avec antihéros sympathique par sa gauchitude. Pour résumer le film avec du vocabulaire apparenté à celui que vous y découvrirez je choisis : topissime. D’autant plus que dans Spider-Man 3 les nombreux combats entre le héros et les vilains sont assez difficiles à suivre mais ici il n’en ai rien, tout est d’une fluidité à en faire pâlir les fabricants d’écrans plat qui ne trouvent quasiment plus rien d’autre que le design comme argument publicitaire.
    Pour l’anecdote sachez qu’à cause d’un pigeon entré on ne sait comment dans la grande salle, où l’espace disponible pour les jambes est phénoménal, nous n’avons pas pu y avoir la projection et que nous avons étés réorientés vers une autre que nous avons quittés en constatant que les gens sont déguelasses, j’ose le terme, car il laisse leurs détritus sur place et foutent du pop-corn partout. Si vous vous sentez visés sachez que d’autres font de leur mieux pour ne laisser aucune trace de leur passage. Je préfère en effet vous inciter à aller voir les films en écrivant sur ce petit bout de net plutôt qu’en laissant à ma place une canette vide.
    Contrairement à ce que j'ai écrit dans cette note ce film n'est en rien la suite de Madagascar

  • Seuls Two

    Comme j’avais des places 2 € pour prolonger la fête du cinéma (merci la BNP) je suis allé voir le nouveau film d’Eric et Ramzy. Ne partez pas ! Ca vaut le détour ! J’ai entendu parler de ce film il y a environ deux mois je dirai en zappant sur tf1 me semble t il. D’emblée ma curiosité a été titillée car on voyait dans les premières images des plans de Paris vide. Pas un chat sur les Champs-Elysées au sens propre comme au figuré. Il y en a plus d’un que cela fait rêver et je suis de ceux la même si je ne suis pas parisien.
    L’histoire est celle de Gervais (Eric Judor), un gars un peu moyen qui travaille dans la police et rêve de coincer la petite frappe qu’est Curtis (Ramzy Bedia) mais utilise pour cela des méthodes à peu près aussi fiable que la divination avec des feuilles de thé alors que Curtis fait preuve de méthode forte pour ses méfaits d’envergure. Un jour leurs routes se croisent de très près et Curtis ne peut s’empêcher de faire une mauvaise blague à celui qui le recherche pour la justice, contrairement à d’autres qui cherchent à l’éliminer. C’est alors qu’arrive l’imprévisible ; Gervais se retrouve seul et désemparé dans un Paris aussi bruyant qu’une carpe, du moins jusqu’à ce qu’il se rende compte que sa cible est la seule autre personne qui vive cette étrange situation. Ce dernier ne se fixe aucune limite et commet tout les excès qu’il peut au grand damn de Gervais qui souhaite ardemment le « retour » des parisiens dont sa future femme, qui a disparue en même temps que tous les autres alors même qu’elle souhaite autant que lui assister à sa propre cérémonie de mariage.
    Mais la situation est-elle vraiment ce qu’elle semble être ? Pourquoi ne reste-t-il plus qu’eux ? C’est ce que vous découvrirez dans ce film poilant dont la fantaisie permet de mettre en image des situations tour a tour cocasses, insolites et inimaginables sauf évidemment par Eric et ramzy qui, ici, versent peu, et c’est tant mieux, dans le lourdingue.
    A noter que ce film à un précédent avec le « Angel-A » de Luc Besson qui à, je crois, fais un flop en dépit de la prestation inhabituelle de Jamel Debbouze

  • C'est Karl qui le dit

    "C'est jaune, c'est moche et ça ne va avec rien mais ça peut sauver des vies" tel est l'opinion de Karl Lagerfeld sur le gilet de signalisation devenu obligatoire dans les voitures à parti d'aujourd'hui. Au contraire du triangle que vous pouvez mettre dans votre coffre le gilet doit être à portée de main. Ne pas posséder ces équipements vous expose à une amende de 90 à 130 € mais vous ne serrez sanctionné qu'à partir du premier octobre prochain. Entre temps les forces de l'ordre ont reçu le message de sensibiliser à cette obligation.