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Hancock

A défaut d’être le premier super héros noir de l’Histoire, puisqu’il ne faut pas oublier Frozone apparu dans « Les indestructibles », Hancock est assurément le seul qui se bourre la gueule. Le mépris que lui voue les habitants de Miami à sans aucun doute pour origine son comportement des plus je-m’en-foutiste quant aux dégâts causés par ses interventions. Un jour comme un autre il sauve d’une mort certaine un doux rêveur spécialiste en relations publiques qui décide, en guise de remerciement, de rehausser l’estime de la population envers ce super-héros des plus caractériels. Ça se passe plutôt bien jusqu’à un moment assez romantique où l’action est chamboulée d’une façon franchement imprévisible. Hancock doit alors faire face à l’essence même de son être et ce n’est pas évident.
Cette histoire de super héros atypique par bien des aspects s’appuie évidement sur le charisme de Will Smith qui joue ici un personnage un peu différent de ceux auxquels il est habitué mais il lui donne vie d’une façon persuasive. Les effets spéciaux assez logiquement omniprésent mais ne servent qu’à mettre en image les capacités hors du commun du personnage central. La musique d’ambiance est calée sur l’action et donne à la mise en scène un dynamisme qui ne manque pas de mordant.
Pour ce qui est de l’esthétique je vous invite à prêter attention au costume qui par sa coupe et ses ornements m’évoque immanquablement celui de Jean Grey alias Phénix dans la fresque X-Men. Je tiens aussi à vous communiquer le fait que je trouve l’affiche extrêmement bien faite.

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Il est sûr qu’il sera plus facile de s’en procurer un exemplaire de celle ci que du bonnet ou des lunettes que porte le héros.
J’espère que si une suite voit le jour elle gardera ce qui fait de ce film un agréable moment si l’on exclut les très courts instants où cela se transforme en panneau de pub géant. C’est toutefois probablement un mal pour un bien. Peut être que nombreux sont ceux qui comme moi se demande pourquoi Hancock adore les aigles.
Ainsi sous une apparence de film de super héros de facture relativement classique on découvre une œuvre originale qui, à contre courant de la tendance du moment, ne donne pas à voir qu’une opposition entre un gentil et un méchant mais aborde aussi sous un angle inédit les thématiques classiques du devoir, de la rédemption et du sacrifice.

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