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Gran Turismo 5

Une des plus grandes arlésiennes du jeux vidéos est enfin devenue réalité : c'est aujourd'hui que sort "Gran Turismo 5" ou GT5 pour les intimes.

Après plus de 5 ans d'attente et de nombreux reports l'auto-proclamé "real driving simulator" est enfin disponible avec, et c'est plutôt cocasse, quelques jours d'avance sur la date officielle finale. Le titre du jeu se suffit à lui-même pour qu'il se vende par palettes entières mais deviendra-t-il pour autant une référence du genre? C'est une autre question.

Fort de ses 1031 véhicules et 71 circuits le dernier bébé de Polyphony Digital, l'éditeur, peut sans risque revendiquer le label "choix de jouabilité pléthorique". Mais ici comme ailleurs les chiffres peuvent être trompeurs car de nombreux éléments sont des variantes d'un seul, il n'existe ainsi qu'une vingtaine de lieux. Même raisonnement pour certaines voitures qui sont proposées en plusieurs motorisations et/ou designs, copiant ainsi les ajustements faits au fil du temps par les constructeurs des véhicules modélisés.

Si certains aspects du jeu sont proches de la perfection comme le rendu visuel des voitures d'autres le sont nettement moins. Les plus gros défauts étant une gestion des dégâts quasi inexistante, à tel point que la concurrence fait aisément mieux, et le fait que l'IA vous laisse parfois couper impunément dans les virages. Certaines nouveautés sont attrayantes mais pas réellement convaincantes tels l'impact en temps réel de la météo et d'autres n'ont selon moi quasiment aucun intérêt comme les karts ou le mode coaching.

Le plus gros grief réside selon moi dans le mode de jeu principal pompeusement nommé  "GT Life". Si le concept de difficulté graduée est courant et bienvenue, l'évolution semble trop lente pour finir au volant de certains modèles, surtout s'il faut passer par certaines des composantes peu enthousiasmantes évoquées plus haut. Mais le pire c'est que les évolutions de carrière dépendent fortement de vos performances qui elles-mêmes dépendent des choix techniques opérables par l'achat de composants achetable en fonction de votre pécule qui augmente au grè de vos performances.

Au final si vous voulez ne faire que de la course sur des bolides de classe internationale sans avoir à vous prendre la tête sur les choix technique ce n'est clairement pas le soft à acheter.

Au départ je voulais écrire une critique élogieuse basée sur la réputation du jeu et les supputations des gamers y ayant eu accès au rares occasions où ce fut possible. Mais à la lecture du test réalisé par JeuxVidéos.com, que son équipe soit ici remercié, j'ai complètement changé de voie et réalisé qu'après avoir fini Motorstorm, si j'y arrive un jour, je n'acheterai probablement pas GT5. Sauf si le jeu change en profondeur via des mises à jour ou que son prix atteint des niveaux inversement proportionnel à l'estime que j'avais pour ce jeu il y a encore quelques heures.

 

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