Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Avatar [en avant-première et en 3D] [multiples MàJ]

    A la fin de la projection le premier truc que j'ai fait c'est de demander à Titi et Coco: «Alors! ca vaut pas ses 8€50 ? » en pensant bien évidemment que oui. Et pourtant le scénario est somme toute assez basique dans un cadre qui l'est nettement moins.

     

    Avatar.jpgAu XXIIème siècle l'humanité a réussi à quitter le système solaire pour se rendre sur Pandora, une planète à la végétation luxuriante où abonde un minerai doté de propriétés lui conférant un grand intérêt économique. En parallèle à cette mission d'extraction se déroule des opérations biologiques et ethnologiques sur la faune et la flore locale ainsi que sur les autochtones baptisés Na' vis, des humanoïdes à la peau bleutée, des oreilles en pointes, une queue et mesurant dans les trois mètres de haut. Le souci c'est que l'atmosphère de la planète est toxique pour les humains et les obligent donc à porter des maques. Pour faire leurs études sur le terrain les scientifiques ont donc recours à des avatars, un corps contrôlé à distance issu d'un mélange génétique entre de l'ADN humain et celui d'un habitant local.

    Jake Sully, soldat vétéran, se voit proposer le poste de pilote d'avatar qui aurait dû revenir à son frère jumeau, scientifique de renom. Suite à un concours de circonstances Jake gagne une occasion inespérée de découvrir de l'intérieur le peuple Na'vi et d'obtenir des informations pour une mission non officielle d'espionnage. Le danger principal, à part le milieu naturel bien évidemment, étant toutefois de rester dans les objectifs de sa mission et quand la finalité de celle-ci approche Jake est confronté à un choix : aider les humains ou les dissuader de mettre leur projet en application.

     

    Après des années d'absence le moins que l'on puisse dire c'est que James Cameron fait un retour fracassant. Cela fait de nombreuses années qu'il a eu l'idée de son film mais il lui a fallu attendre patiemment que la technologie soit au point, le déclic ayant eu lieu avec le convaincant Gollum du seigneur des anneaux sortis des "laboratoires" de Weta. Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même il a crée ni plus ni moins, entre autres, que la technologie Fusion Caméra qui permet de filmer en 3D avec une mise au point le sujet central de la scène, grâce a un autofocus électronique. Comme John Dykstra en son temps il donne au passage un coup de pouce format Hulk à la technologie cinématographique. Même si certains aspects scénaristiques peuvent paraitre léger on n'y fait pas attention très longtemps face à la beauté de l'image, c'est bien simple, on ne regarde pas me film, on le vit. On se laisse porter par l'histoire et la musique dans un environnement d'une beauté à couper le souffle où chaque plan est rempli de tellement de détails qu'il faudrait voir le film plusieurs fois pour faire attention à tout. Le souci de réalisme à été poussé jusqu'à faire appel à un linguiste pour créer un dialecte cohérent pour les indigènes de Pandora, le petit plus de la 3D étant le fait que les sous-titres de dialogues na'vi semblent flotter dans l'avant-plan de la scène.

     

    C'est peut être une formule galvaudée mais je pense qu'il y aura un avant et un après Avatar. Sur le plan technique c'est peu de dire qu'est c'est le point de départ de la généralisation de la 3D sur les grosses productions. Pour les interprètes principaux c'est un formidable coup de boost à leur carrière. Si Sigourney Weaver n'en a pas vraiment besoin ce n'est pas vraiment le cas de Sam Worthington que le réalisateur à du imposer à la Fox qui n'a pas oser dire non (qui dirais non à l'homme de Titanic ?). Michelle Rodriguez passe elle, selon moi, du statut de « fille à gros nichons » acquis avec la saga fast and furious à celui du second rôle convaincant. Zoé Saldana aura probablement plus de mal à marquer l'esprit du public puisqu'elle incarne une Na'vi du début à la fin. C'est peut être mieux que Stephen Lang qui gagne une étiquette de militaire borné.

    Spéciale dédicace à ma cousine Mathilde pour m'avoir fait remarquer que le visages des Na'vis ressemble à celui des chats. Elle qui a vu le film en 3D et en 2D à préférée la version 2D. C'est son choix et je le respecte, n'ayant vu que la version 3D je ne me prononcerais pas sur le sujet.

    Super spéciale dédicace à ceux qui ont lu les premières versions de cette note. Ils ont pu constater que son contenu à beaucoup changé pour finalement ne mentionner que ce qui me semblais réellement nécessaire.

  • le Star wars mag' victime de la crise

    S'il y a bien un truc auquel je ne m'attendais pas c'est une fin aussi subite de la publication du Star Wars magazine. Courleciel (l'éditeur) motive sa décision par la combinaison de l'avènement d'Internet et l'impact de la crise économique mondiale qui mènent une vie dure à la presse écrite sur toute la planète.

    Même si certaines signatures d'articles trahissaient selon moi des traductions de "Star Wars insider", son homologue et grand frère américain, le titre n'en était pas moins dénué de qualités. Que ceux qui y ont collaborés trouvent ici l'expression de mes remerciements.

    Il y a un proverbe que j'aime beaucoup qui dit que toutes les roses ont des épines. En l'occurrence c'est plutôt l'épine qui vient de tomber de la rose puisque je n'aurais plus à choisir entre l'abonnement à ce titre et celui à "Star Wars, la saga en BD" son concurrent et néanmoins ami, en témoigne les pub croisées du temps désormais révolu de leur coexistence.