Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

DRMs, le début de la fin ? [MàJ]

Comme je vous l'écrivais les majors n'ont pas mis longtemps avant de faire écho à Apple ! Ainsi Warner Music France à annoncé aujourd'hui la suppression des DRM sur tout les fichiers de son catalogue distribué par Virginméga et fnacmusic. Comme c'est une procédure expérimentale, qui se termine le 31 décembre 20009, espérons qu'elle sera concluante. Il est probable que la mise en application de l'annonce, faite début novembre 2008, par le président d'Universal de déverrouiller [en France] ses contenus au lendemain du vote de la loi antipiratage jouera dans la balance de son concurrent. Ce dernier n'aura, de toute façon, qu'un an après le vote pour faire de même s'il respecte son engagement pris lors la signature des "accords Olivennes" qui a servi de brouillon au texte qui passera au printemps devant le Sénat

--- publication initiale du 6 janvier ---
Ce début d'année est riche en évènementiels électronique et informatique. C'est en effet pendant la première quinzaine de janvier que ce tiennent le Consumer Electronics Show (CES pour les intimes) et le MacWorld Conference & Expo (abrégé MacWorld). Organisés respectivement à Las Vegas et San Francisco, ils donnent un aperçu de ce que sera l'actualité informatique de l'année. Il existe toutefois une différence notable entre eux puisque le premier traite d'un large domaine de produits techniques (ordi, télé grand format, téléphones et PC portables...) et que Microsoft en fait le discours d'ouverture alors que le second se concentre sur la production de chez Apple qui est fort logiquement à l'honneur de la conférence de lancement.

Toute cette présentation vous à semblé barbante est inintéressante ? Coline, t'es encore là ? Elle sert pourtant à introduire une info considérable qui fera date dans l'histoire du secteur informatique, que l'on soit pour l'un ou l'autre des géants du domaine.
En l'occurrence c'est Apple qui marque un point puisque du haut de son podium de leader du marché de la musique numérique légale, grâce au rouleau compresseur qu'est l'iTunesStore et à son porte-étendard iPod, vient de lancer un pavé dans la mare : dès la fin du premier trimestre de cette année les DRM de la boutique susnommée appartiendront au passé.
Cette annonce est le fruit de négociations probablement tendues avec les majors de la musique mais ces dernières y sont sans doute contraintes par la dégringolade vers des abimes insondables des ventes physiques que ne compense pas les ventes dématérialisées. La faute aux DRM ? Je m'empresse de franchir le pas.
Cette annonce en cache une autre qui n'est pas des moindres elle non plus puisqu'elle sonne la fin d'un modèle ; les titres ne seront plus forcement vendus 99 centimes, des paliers à 0,69 et 1,29 €uros seront introduits et Apple affirme que beaucoup de titres verront leurs prix chuter. On peut penser que les prix dépendront de la nouveauté et qu'au fur et à mesure du temps le prix descendra, exception faite des albums qui resteront à 9,99 €uros dans la majorité des cas.
Les titres précédemment acquis avec DRM peuvent d'ores et déjà être libérés de leur verrous pour la modique somme de 30 centimes par chanson ou 30% du prix s'il s'agit d'un album. Contrairement au journaliste que j'ai lu j'ose espérer que ce surcout diminuera puisque lors de leur introduction les fichiers sans DRM, alors estampillés iTunes Plus, coutaient plus cher que leurs équivalents cadenassées (1,29 € contre 0,99€) mais ont fini au même prix.
Apple se donne donc les moyens de maintenir sa position de numéro un en élargissant sa cible puisque n'importe quel baladeur récent, et pas trop bas de gamme, devient apte à lire du contenu iTunesStore brut de décoffrage soit un fichier AAC encodé au taux respectable de 256kbits/s. Nul doute que les autres plateforme de téléchargement légal ne vont pas tarder à emboiter le pas à Apple,il serait en effet difficilement compréhensible que les majors ne donnent pas les mêmes droit à tous les acteurs du secteur.

Petit rappel pour ceux qui en ont besoin les DRM, GDN en français, permettent de poser des limitations sur l'usage qui est fait des fichiers achetés. Le problème c'est que cela pouvait donner lieu à des limitations contraignantes dont il était possible de s'affranchir mais cela pouvait être fastidieux voire illégal. A titre d'exemple les chansons achetées sur iTunes ont pendant longtemps été lisibles uniquement sur iPod si on se contentait d'un transfert direct de fichier, cela à donné le très décrié couple iPod+iTunes et ses célèbres pubs. Microsoft n'était pas en reste car les constructeurs de baladeurs (autres qu'Apple evidement) devaient payer pour intégrer la technologie équivalente à celle d'Apple.

Les commentaires sont fermés.