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Vacances au ski

Pour la première fois depuis plusieurs années (5 si ca vous intéresse) je suis parti en vacances au ski. En voici un petit résumé

Samedi 1 mars
Départ en fin de matinée de la maison pour notre location dans la station de Font-romeu. Nous ne sommes que cinq (Papa, Maman, Titi, Coco et Moi) mais le coffre du Previa (monospace de chez Toyota plus gros et plus joli, pas dur, que l’Espace de Renault) est très plein. Comme on part à deux voitures (on y reviendra) les coups de téléphone entre les deux véhicules sont nombreux et les arrêts aussi. Pour la première partie du voyage je suis passager dans la Clio conduite par Papa. Nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute, pas celle convenue puisqu’on ne la trouvait pas, pour un pique nique au cours duquel Etienne se rend compte que le fait d’avoir oublié son manteau à la maison ne va pas lui simplifier la vie. A l’arrêt à la sortie de l’autoroute ariégeoise les conducteurs échangent leurs véhicules car Maman ne se sentait pas d’arriver à destination inconnue avec une auto de cette dimension. On trouve la résidence sans trop de mal et l’aménagement dans le studio se passe sans trop de mal, faut dire qu’avec le peu de place qu’il y a on prend vite ses repaires entre la chambre à deux fois deux lits superposés, la cuisinette, le canapé surplombé par un lit mezzanine et la salle d’eau avec baignoire (ouf !). Histoire de préparer la journée du lendemain on prend la voiture pour aller aux pieds des pistes proches voir l’état de la neige, ca s’annonce pas terrible vu que la dernière chute date de près d’un mois. Pour le repas du soir et le pique nique de demain il nous faut du pain alors avec les petits et moi sommes allés explorer la ville pour trouver une boulangerie, histoire de joindre l’utile à l’utile je suis entré dans quelques boutiques sur le chemin pour me dégotter une nouvelle paire gants à laquelle j’ai attribué plein de correspondances symboliques. Avant de se coucher Corentin qui avait prévu de dormir à l’étage d’un des deux lits superposés de la chambre migre en dessous de moi de peur de tomber puisqu’il n’y a pas de barrières.

Dimanche 2
Après un lever à une heure correcte pour un jour de vacances on se rend à La Quillane, petite station sans envergure (trois pistes et deux tire-fesses) donc parfaite pour que les petits puissent apprendre en toute tranquillité. Etienne semble avoir fait ca toute sa vie et Corentin à un peu de mal aux débuts mais progresse à une vitesse tellement fulgurante qu’à la fin de la journée, où on est presque seul sur la station, il dévale d’un trait l’unique piste bleu locale.

Lundi 3
Comme les petits ont promis d’être un peu plus sages, c’est à dire de tourner bien plus fréquemment, on va à l’espace Cambre d’Aze (réunion de la station de Saint Pierre dels forçats et de celle d’Eyne). On loue le matos dans une petite boutique avec un vendeur très sympa mais la neige est globalement mauvaise, il faut slalomer entre les zones les plus glacées sans se trainer dans la soupe. Le mieux c’est une piste rouge proche du sommet (piste Paul Ribeil pour les connaisseurs) desservi par un tire-fesses qui grimpe tellement ferme qu’Etienne en tombe à sa première tentative.

Mardi 4
Tempête de neige oblige on passe la journée enfermés dans le studio, pour tuer le temps on fait une partie de Triominos en 1000 points contre 300 habituellement. Corentin râle comme c’est pas permis parce qu’il ne finit pas premier alors qu’il gagnais fréquemment les premières manches. L’accalmie de la fin d’après midi permet de sortir jouer dans la neige recouvrant le parking entourant le bâtiment. Je construis dans le désordre une cathédrale des neiges, le Mordor sous la neige, le fauteuil du roi de la Neige, la grande barrière de Neige et un message revendicatif dont l’effet fondra comme neige au soleil

Mercredi 5
Encore une journée ou l'on doit rester comme des lions en cages mais on s'occupe comme on peut.
Le soir repas au restau très léger, à mon menu une petite fondue et son plat de charcuterie le tout partagé avec Maman, environ 70% de la pizza de Papa (qui n’avais pas assez faim pour tout manger) et un Banana split en guise de dessert. Comme aurais-je pû ne pas apprécier un tel repas compte tenu du cadre : diner en terrasse couverte avec vue sur la neige qui tombe dans la rue où il fait -11°

Jeudi 6
Le temps est assez bon pour pouvoir sortir mais encore faut-il équiper la voiture et vous savez pas quoi, mettre des chaines c’est d’autant plus infaisable qu’elles ne sont pas adaptées aux pneus. Papa est donc retourné au magasin où il les achetés et revient avec des chaussettes de neige qu’on installe en deux temps trois mouvement. Nous sommes donc prêt pour retourner à Saint Pierre où nous louons notre matériel au même endroit au même vendeur, histoire de déconner je lui demande de nous repasser exactement le même matériel que la dernier fois et il me répond que c’est tout à fait possible, j’en suis sur le cul. Etonnamment après toute la neige qui est tomber ces derniers jours les pistes ne sont pas phénoménalement meilleures. Pour moi c’est même l’horreur les premières heures, comme je ne lève pas le ski pour tourner je suis comme collé à la poudreuse alors je me tape que des pistes vertes et bleus en chasse-neige : trop chiant. Heureusement à force que les gens passent la neige se tasse un peu et je peux skier normalement. Le soir Papa prend la Clio pour etre à son conseil d’administration du lendemain, il arrive sans trop de mal en dépit de premiers kilomètres difficiles et pas très sécurisés selon Maman.

Vendredi 7
Promenade pour aller visiter le four solaire d’Odeillo, site unique au monde. Les petits m’obligent à avaler à vitesse grand V l’exposition scientifique très bien faite et dont les modules démonstratif semblent avoir mieux vieillis que ceux de la cité de l’espace à ses débuts. Ce n’est pas trop grave vu qu’il y avait beaucoup de répétitions avec le film projeté dans la salle dédiée. L’expérience réalisée à l’extérieur par le personnel du lieu avec un petit modèle de miroir parabolique (environ 2 mètres) est purement époustouflante ; le bout de bois placé à la convergence des rayons solaires s’est enflammé instantanément. Le soir nous regardons le spectacle des enfoirés pendant lequel je m’étonne de reconnaitre autant de monde même si pour des gens comme Céline Dion c’est pas très dur même si c’est assez incroyable au premier abord.

Samedi 8
Finalement le temps se dégage et le créneau idéal pour partir semble être juste après le repas de midi. Pour occuper la matinée les petits et moi sommes partis loués des luges dans un magasin dans le centre de la station ou je suis tombé par hasard sur Guy, un collègue de la promotion du BTS après la mienne, qui travaillait là. A l’aide de la carte on trouve sans trop de mal le golf où l’on nous avait conseillé de nous rendre. Grace aux escaliers perpendiculaires aux rues elles-mêmes parallèles à la pente on arrive sans trop de mal sur cette belle étendue de neige où ne se trouvent que deux personnes. Pour rentrer Maman préfère passer par Perpi plutôt que par le chemin utilisé à l’aller, l’occasion est trop belle pour organiser une virée chez Jéjé où les meubles ont encore bougés. On passe deux bonnes heures pendant lesquelles Céline raconte à Maman une foule de truc qu’elle ne m’a jamais dit, mais c’est pas vraiment important, et Jéjé menace de me mettre des coups de pieds au culs si je trouve pas du travail vite. Je sais qu’il en serait capable vu tout le sport qu’il fait d’ailleurs les petits constatent que les haltères qui trainent ne servent pas à rien. L’autoroute est balayée par le vent mais pas trop peuplée de camion donc on arrive assez facilement chez Mamie où une petite partie de la famille est réunie (Mamie, Vincent, Pascal, Chloé et Ludo, Jean-Marc et Freddie, Julie, Marion, Emilie) pour un repas couscous.

Dimanche 9
La soirée commencée hier soir se termine vers une heure du mat, les filles Cousseau vont certainement en boite de nuit ou un truc du genre alors que je vais au fond de mon lit pour n’en sortir que quelques heures plus tard. Nous quittons Ramonville le matin, prenons le repas à la Cafet’ du Carrouf à Agen puis arrivons enfin en début d’après-midi à la maison

Des vacances comme ca, j'en re-veux !!!

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