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Ratatouille

Comme Edith à prolongé d’un jour ses vacances à la maison nous avons pu aller en famille voir la dernière production de Pixar que j’attendais depuis maintenant un moment. Nous étions donc six (Maman, Edith, Coline, Etienne, Corentin et Moi) à faire la queue au Ciné 4 (le petit ciné local avec un film par soir sur une seule séance) qui ce soir là à fait salle comble. Il y avais tellement de monde que forcement on est tombé sur des gens que l’on connaissait ; des copains de Corentin au rang devant nous et la femme du docteur de famille au rang derrière nous avec son fils et une de ces filles. C’est uniquement quand on a vu cette dernière faire la queue pour acheter une glace qu’on s’est rendu compte qu’elle n’était pas venu seule, sa mère s’est signalée à la mienne juste après que ma mère me dise, en désignant la demoiselle, un truc du genre « oh ! regarde qui est là, tu la reconnais ? » J’ai tout de suite trouvé le nom mais pour le prénom ce n’était pas évident, il n’est pas très courant et en plus il me fallait ne pas prêter attention à la petite voix en moi qui me disais « mon Dieu, qué canon !! On dirais Monica Bellucci ». Ca ne devais pas être le cas d’Edith qui à quand même trouvée elle aussi après quelques secondes d’hésitations.

 

Je ne sais pas si le ciné où vous allez habituellement diffuse des spots de pubs en faveur du commerce équitable mais le mien oui. J’en ai donc découvert une que je ne connaissais pas encore, celle des enfants et des bananes, j’ai trouvé ca très mignon.

 

Après ca nous avons eu une espèce de rétrospective des précédentes œuvres Pixar pour arriver sur une annonce de l’intrigue de la production 2008 : Wall-E. Vous pouvez voir ce petit aperçu en grand (et en anglais) sur cette page au cas où cela ne soit pas diffusé dans votre ciné habituel. Je dis ca parce que quand je suis allé voir « Cars » à Perpignan je n’ai pas su ce qu’il y avait avant. Quoi qu’il en soit le rendez-vous est d’ores et déjà pris dans la salle obscure où je pourrai passer un bon moment l’été prochain.

 

Ensuite est venu le court métrage le plus dingue que j’ai vu avant un Pixar. Ce qui ont peur des enlèvements vont en avoir encore plus de mal à dormir, je vous en dis pas plus. Juste que cela s’est révélé être après coup un échauffement pour les zygomatiques qui ont été mis à rude épreuve pendant le long métrage, un des moins court des studios Pixar

a72850873643ed7e4b09a4ee08215f5d.jpgPuis enfin le film, puisque c’est de ca que je voulais vous parler. L’histoire est celle de Linguini, un garçon un peu maladroit qui par la dernière volonté de sa mère se retrouve employé d’un des plus grand restaurant parisien. Son chemin va très vite croiser celui de Remi, un rat de gout qui à pour ambition de devenir un grand chef cuisinier et peu lui importe ce que son père, chef d’un clan de rongeur, pense des humains. Les deux comparses insolites tiendront tête au terrible nouveau chef des lieux pour refaire de « Chez Gusteau !» un des lieux où se hâtent les fins gourmets. Ce type de clientèle étant plutôt rare en raison de la perte successive de deux des cinq étoiles de l’établissement et aussi d’une critique assez acerbe des talents du nouveau chef, Skinner, qui à un respect particulier envers l’ancien maitre des lieux. Etrangement les images du générique final ne sont pas du tout dans le même style. En réfléchissant bien il semblerais que la BA ne contiennent quasiment que de l’inédit, peut être pas le son.

 

Pour ce qui est du film en lui même c’est un véritable hommage à la gastronomie française mondialement réputée. C’est d’autant plus surprenant qu’il est produit par des états-uniens mais enfin bon… Le réalisme est saisissant, le soin du détails est poussé à l’extrême pour représenter les aliments de la façon la plus appétissante qui soit. Les lieux de l’action ne sont pas en reste et il se dégage de la représentation de Paris un style étrangement intemporel. A certains moments on se croirait vraiment dans un environnement filmé. L’histoire originale est basée sur une belle morale type « l’habit ne fais pas le moine », ca fait un peu déjà vu mais c’est pas ennuyeux pour autant. Les personnages humains sont dessinées d’une façon un peu déroutante, mais à laquelle on se fait très vite, alors que les rats semblent avoir été représentées comme de gentils animaux de compagnie. Qu’ils soient d’une catégorie ou d’une autre certains de personnages sont particulièrement délirants de même que certaines séquences que j’estampille volontiers « Woodstock planant ». Dans tout ca il y a parfois quelques erreurs mais cela n’empêche absolument pas de passer une très grande partie du film à rire. En me documentant quelque peu pour écrire cette note j’ai appris que quelques voix de la version francaise sont en fait celles de personnes reconnu dans la profession.

 

En guise de conclusion je dirais qu’avec « Le parfum » Süskind arrivait paraît-il à nous faire sentir les odeurs rien qu’en lisant. Maintenant avec Ratatouille le duo Disney/Pixar vient d’établir une nouvelle performance de la sorte, il arrive à nous mettre l’eau à la bouche rien qu’en nous montrant de la nourriture numérisée.

 

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