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Pirates des caraïbes 3

Ce soir, suite à une décision de dernière minute nous (Etienne, Corentin et moi) sommes partis voir le dernier volet de la saga « Pirates des caraïbes » sous-titré « Jusqu’au bout du monde ».

En bandes-annonces nous avons eu droit à "Ratatouille", le prochain Pixar dont je vous ai déjà parlé et à "Je veux pas que tu t'en ailles". Celle de "Ratatouille" à bien évoluée depuis la première que j'ai vu ya déjà un moment à je sais plus quelle occasion. L'autre présentais assez bien le caractère très probablement tordu d'une histoire basée sur un trio amoureux mari-femme-amant où chacun interprète dans son intérêt les faits et gestes des deux autres, le saupoudrage de mensonge qui couvre le tout donne probablement un film sympathique. 

Pour ce qui est du film en lui même je l'ai trouvé très bien. L'histoire ne souffre pas trop de temps morts et il y a de beaux moments pour l'histoire d'amour qui traine entre les personnages, les scènes d'action sont bien rythmées et les nœuds de l'intrigue sont présents en temps utile. Le début fait encore moins dans la dentelle que le volume précédent. Les scénaristes et consorts se sont amusés à mener le public en bateau sur certain éléments, il faut convenir que pour un film de pirates c'était presque obligatoire, certains éléments sont particulièrement astucieux et d’autres sont à mon gout plutôt tristes. Le sous-titre est justifié par la dimension plus que mondiale que prend le conflit entre les bons, les mauvais, les pirates, les méchants, les revenus, les pas-partis, les soutiens à tel ou de tel autre, les indécis ou les solitaires. J’en rajoute certes un peu mais je vous assure qu’à la base chacun cherche d’abord(age) à garder son petit bout de mer. Le problème c’est qu’un seul d’entre eux revendique tout alors forcement ca ne va plus ! Comme le film est une suite il ne manque pas d’exploiter des éléments déjà présents et ceci de façon parfois inattendue. La petite dose de magie introduite dans les premiers volets prend carrément une dimension mythologique. La séquence finale est absolument dantesque est bien que certains éléments soient physiquement très peu probables on en prend plein la vue jusqu’à la conclusion totalement surprenante voire à la limite de la logique qui régnait jusque là.

Globalement le film possède un scénario bien ficelé mais pas simpliste pour autant de part les rebondissements de l’intrigue juste comme il faut, les décors sont d’un réalisme prenant, l’image immerge dans l’action, la musique illustre parfaitement l’image et l’ambiance entre autres choses. Je pense que j’ai fait le tour, pas vous ?

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