Encore un super-héros qui passe au grand écran. Même si je n’ai jamais lu un seul phylactère du comic original j’ai eu envie d’aller voir ce film. Surtout après la bande annonce autant prometteuse et alléchante que racoleuse. A noter que c’est le premier film de Marvel Studios qui ainsi évite que ce soit une autre structure qui se remplisse les poches avec l’aura et la notoriété des personnages de la maison d’éditions.
Comme tout super héros qui se respecte Iron-man à une identité secrète en la personne de Tony Stark, magnat de l’industrie de l’armement dont la vie bascule un jour où il est pris en otage après une démonstration de son matériel en Afghanistan. Contrairement à ce que j’ai écris dans cette note. Avant cet évènement Stark est un peu le Dr House de l’industrie militaire, une référence dans son domaine mais au cœur visiblement aussi dur que ses armes sont puissantes. Pour échapper à ses ravisseurs il crée la version de base de ce qui deviendra ultérieurement l’équipement qui fait de lui Iron-Man. Son évasion lui donne l’occasion de se rendre compte que la logique du plus fort est bonne mais seulement tant qu’on est le plus fort, ce qui n’est pas vraiment le cas de ceux qui sont placés du mauvais coté d’un arme, à fortiori si elle est produite par Stark Industries.
Plus qu’un simple film d’explosions Iron-man bénéficie d’un montage bien conçu, d’une intrigue pas trop légère et de rebondissements pas trop prévisibles. Le scénario aborde des thèmes universels comme le lien étroit entre le bien et le mal, l’argent, le pouvoir, l’ambition, l’amour, le mépris et la rédemption. Je n’irai pas jusqu'à écrire que c’est hautement philosophique mais pour moi cela serait vraiment trop réducteur de le classer dans les films pan-pan-boum-boum.
A noter que seul le quart du public (c’est à dire Gaby) est resté jusqu’au bout du générique de fin pour voir les quelques secondes de film qui laissent penser qu’il y aura une autre adaptation dans les années à venir.