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Le championnat de France de n'importe quoi

Ce soir nous somme allés voir le spectacle le plus délirant de la saison culturelle : le championnat de France de n'importe quoi.
Telle la foule de supporteurs qui attend l'ouverture des portes du stade nous avons pris notre mal en patience avant de gagner les gradins mais on nous assure que cela fait partie du spectacle. Dans les premières minutes on ne comprend pas grand chose et je vais même jusqu'à penser que ce spectacle est une arnaque. Mais au fur et à mesure on comprend mieux la logique de fonctionnement de la chose : plusieurs duo (dont un de trois personnes) s'affrontent sous nos yeux dans des épreuves toutes plus farfelues et difficilement descriptibles les unes que les autres : match de sauts improvisés sur un tapis mi-dur mi-mou, danse sportives avec scotch qui englue les partenaires ou kayak sur la tête, saut de plantes vertes qu'il faut renverser, lancer d'arbitre, glissades sur toboggan, marche avec des skis dont la pointe avant te saute au visage, concours d'habileté à faire tomber dans une bassine de pinces à linges fixées sur le corps, descente d'un parcours d'obstacles en kayak, escalade sur poutre articulée (passer de accroché dessous à dessus et c'est pas évident), jets d'objets divers à la figure... Le tout doté de désignations des candidats loufoques, de règles souvent impossibles à respecter qui entrainent des punitions invraisemblables et de lots incongrues attribués par un juge suprême invisible. Et pendant tout ce temps un candidat solitaire mène dans un coin une course immobile sur un vélo qui se relève lentement puis redescend brusquement avec fracas. Il finira flingué par un arbitre.
En clair du grand n'importe quoi qui pendant une heure et demi fait travailler les zygomatiques et tourner la tête dans tout les sens tant il se passe de chose sur le terrain de sport qui sert de scène. Il y règne d'ailleurs au final un bazar indescriptible qui ferait passer la salle de jeux ou parfois des chambres de la maison pour parfaitement rangées alors qu'elle traversent des heures sombres.

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