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Que d'émotions en une journée !!

Ah ils veulent de la paperasse !!
Cette journée commençait plutôt bien, il faisait pas trop moche et tout et tout mais à partir du moment où le courrier est arrivé cela s'est gâté. Pourtant le fait d'avoir déjà une réponse de l'Assedic à ma demande d'allocation chômage aurait pu être une bonne nouvelle, surtout que j'ai envoyé le dossier ya pas une semaine. Seulement voila, plutôt que de me dire un truc du genre "tout votre travail déjà effectué vous donne une compensation de celui que vous n'avez pas pour l'instant" et bien on me dis plutôt "le même nom et la même adresse pour vous et votre principal employeur c'est un peu gros comme tricherie". Car c'est bien ainsi qu'il fallait interpréter le courrier, on me soupçonne de vouloir encaisser frauduleusement des allocations auxquelles j'ai droit (j'ai fais le calcul). Et moi qui pensais jusque là que c'étais bien pratique de pouvoir travailler dans l'exploitation agricole de Papa dès qu'il en avait besoin (moi aussi d'ailleurs), je me mettais le doigt dans l'oeil jusqu'au genou. Vos auriez vu la liste des documents qu'il me demandais c'était un vrai contrôle fiscal, ya des trucs que je savais même pas ce que c'est. Heureusement que je n'avais qu'a demander à mon père parce que sinon je n'aurais jamais rien eu. Histoire de vous donner un ordre d'idée des éléments qu'ils voulaient que j'ajoute il y avait les statuts de l'entreprise (un dossier de 30 pages) et une attestation de la banque comme quoi je ne détiens aucune part de la boite. Dingue non ? Surtout quand on sait que j'envoie au centre informatique de Bordeaux une copie de mon bulletin de salaire chaque mois que je travaille pour Papa. Ce dernier à d'ailleurs trouvé que cela mérite une lettre d'insulte, ce sur quoi je suis d'accord.
Comme tous les vendredis Étienne va à la gym et que le bureaux des Assedic est à coté de la salle Maman à fait d'une pierre deux coups et a déposé le dossier dans la boite aux lettres où il attendra tout le week-end que celui qui l'y prendra se dise "oh mazette ! c'est au moins un dossier pour une retraite"


que de frayeurs pour un portable (5/10)
Maman a en fait ce soir fait d'une pierre trois coups puisque comme à son habitude elle a fait les courses pendant que Étienne s'entrainait. Mais une fois arrivé à la maison elle ne trouve plus son portable, un modèle qui ne sait faire que ce qui à rapport à de la téléphonie (ni photo, ni visio, ni mp3 et tout ces trucs inutiles qui font que les portables coûtent un prix fou). Certains diraient que c'est là l'occasion de "s'offrir" un bidule multifonctions, ce serait bien mal connaître ma mère pour qui la simplicité prime souvent sur la futilité. D'autant plus que la dernière fois où elle a été en pareille situation elle s'est résigné à prendre un nouveau combiné dont le choix s'est avéré ardu puisqu'elle voulait un appareil simple, pas cher et avec des touches qui ne soient pas minuscules.
Donc malgré sa grande fatigue de ce soir elle est reparti avec moi jusqu'au supermarché (25 kms) puisqu'elle pensait avoir laissé son précieux appareil (contenant des numéros qui ne sont que là) sur le toit de la voiture pour ouvrir le coffre avant d'y charger les commissions. Une fois sur le parking vide (un peu normal à environ 23h) on s'est garé pas très loin de là où elle était précédemment dans la soirée et nous nous sommes mis à la recherche de l'appareil fugueur à la lueur des lampes de poches emportées pour la circonstances. J'avais pris soin de prendre mon propre portable pour appeler celui de maman et ainsi le localiser, à l'excepte condition que la batterie ne se soit pas totalement vidée depuis que j'ai laissé le message destiné au retrouveur potentiel avant de partir de la maison. La méthode s'est révélé efficace et en moins de 15 secondes la rangée de chariots à proximité s'est mise à diffuser de la musique classique. Je veux bien que le matériel se modernise mais là il ne pouvais pas y avoir de coïncidence. Le portable attendait sagement au fond du dernier chariot encastré de la file que quelqu'un de bien intentionné viennent le rapporter à la caisse centrale le samedi matin.
Si une telle aventure devait vous arriver ne manquait pas de vous inspirer de celle ci.
A très bientôt pour le prochain épisode haletant des tranches du quotidien de Gaby.

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